La France inscrit l'IVG dans sa Constitution, devenant le premier pays à le faire

Le texte a été adopté lundi par les parlementaires réuni en Congrés, avec une majorité écrasante de 92% des suffrages exprimés, soit un score largement supérieur aux 60% requis.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les parlementaires réunis en Congrès au château de Versailles, à Versailles (Yvelines), le 4 mars 2024. (EMMANUEL DUNAND / POOL / AFP)

Un jour historique. Députés et sénateurs français, réunis en Congrès à Versailles, ont très largement approuvé, lundi 4 mars, l'inscription dans la Constitution de l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Ce vote fait de la France le premier à pays à le faire de manière explicite.

Au total, 780 parlementaires ont approuvé l'introduction à l'article 34 du texte fondamental de la phrase : "La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse". Seuls 72 parlementaires s'y sont opposés. Cela a donné une majorité écrasante de 92% des suffrages exprimés, soit un score largement supérieur aux 60% requis pour cette révision constitutionnelle.

L'issue de ce vote, annoncée par la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, a été saluée par une ovation debout de l'hémicycle et plusieurs minutes d'applaudissements ininterrompus.

Cérémonie de scellement le 8 mars

"Fierté française, message universel", a salué dans la foulée le président Emmanuel Macron dans un message publié sur le réseau social X. 

"Célébrons ensemble l'entrée d'une nouvelle liberté garantie dans la Constitution par la première cérémonie de scellement de notre histoire ouverte au public. Rendez-vous ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes", a-t-il ajouté, en référence à la cérémonie de scellement, prévue vendredi, qui sera pour la première fois ouverte au public.

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