IVG dans la Constitution : le Vatican dénonce un "droit à supprimer une vie humaine", l'Eglise catholique française appelle "au jeûne et à la prière"

Cet appel intervient alors que députés et sénateurs se réunissent lundi en Congrès à Versailles pour inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, le 13 novembre 2023 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La Conférence des évêques de France (CEF) a appelé, lundi 4 mars, "au jeûne et à la prière"; alors que les députés et les sénateurs se réunissent en Congrès au château de Versailles pour inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Quelques minutes avant que le Congrès ne soit ouvert, le Vatican a redit son opposition à tout "droit à supprimer une vie humaine", dans un communiqué publié par l'Académie pontificale pour la Vie, organe du Vatican chargé des questions bioéthiques.

"Notre pays se serait honoré en y inscrivant plutôt la promotion des droits des femmes et des enfants. De tous les pays européens", affirme un communiqué signé notamment du président de la CEF, Eric de Moulins-Beaufort. "Prions surtout pour que nos concitoyens retrouvent le goût de la vie, de la donner, de la recevoir, de l'accompagner, d'avoir et d'élever des enfants", affirment ainsi les évêques. Le communiqué souligne que "comme catholiques, nous aurons toujours à rester des serviteurs de la vie de tous et de chacun, de la conception à la mort".

Les évêques disent leur volonté de "soutenir ceux et celles qui choisissent de garder leur enfant même dans des situations difficiles" et d'"entourer de [leur] respect et de [leur] compassion ceux et celles qui ont eu recours à l'avortement". A quelques heures de la réunion du Congrès, ils ont déploré que "beaucoup de nos parlementaires, sans doute, vont voter ce texte avec la conviction d'affermir un droit essentiel" mais que "certains, assez nombreux en fait, vont le voter honteux et contraints".

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