Avortement : un droit loin d'être universel
En ce jeudi 28 septembre, journée mondiale de l'avortement, et alors que plus de 200 000 interruptions volontaires de grossesse sont pratiquées chaque année en France, le droit à l'IVG reste un combat dans d'autres parties du monde.
C'est un droit fondamental et pourtant, dans le monde, 40% de femmes n'y ont pas accès librement. L'IVG, l'interruption volontaire de grossesse, est autorisée en France, au Danemark, en Finlande, en Italie ou encore en Espagne. En Belgique, même s'il est légalisé, l'avortement figure sur le Code pénal et n'y est que partiellement dépénalisé. En Pologne, l'IVG n'est autorisée qu'en cas de viol, d'inceste, de danger pour la vie de la mère ou de malformations irréversibles du foetus. Tout comme à Chypre.
L'IVG interdite dans une quinzaine de pays
Parmi les pays les plus restrictifs en matière d'avortement, on retrouve l'Irlande, où la mère doit être en danger de mort pour avorter. La situation est bien pire dans d'autres pays. L'avortement est totalement interdit à Malte. La peine encourue va de 18 mois à 3 ans de prison. Dans le reste du monde, l'IVG est interdite dans une quinzaine de pays, comme le Salvador, le Nicaragua, ou encore le Sénégal.
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