Ingrid Betancourt et l’écologie sur le toit de l’Europe
Le portrait d’Ingrid Betancourt flotte depuis ce matin 7h11 au sommet du Mont-Blanc. C’est une cordée formée par son Comité de soutien qui l’a déployé sur le toit de l’Europe, profitant de l’intérêt médiatique suscité par une autre cordée, formée de 26 femmes européennes, partie à l’assaut du Mont-Blanc.
Les deux équipes, qui avaient passé la –courte- nuit au refuge du Goûter, ont sympathisé et décidé d’entamer ensemble l’ascension finale, "dans une belle fraternité européenne", selon Hervé Marro, porte-parole du Comité de soutien à Ingrid Betancourt.
De leur côté, les dix Européennes ont déployé une bannière sur laquelle on peut lire : "L’UE vers une ère écologique". Cette opération, organisée conjointement par les ministères français des Sports et de l’Ecologie, visait à placer le développement durable au cœur de la présidence française de l’Union, qui s’est ouverte aujourd’hui pour six mois. Elle coïncide également avec le bicentenaire de la première ascension féminine du Mont-Blanc par Marie Paradis, le 14 juillet 1808.
La cordée était partie hier de Saint-Gervais (Haute-Savoie) en direction du Nid d’Aigle par le Tramway du Mont-Blanc, en compagnie du secrétaire d’Etat chargé des Sports. Comme prévu, Bernard Laporte avait rebroussé chemin à la mi-journée, au moment de la pause au refuge de Tête-Rousse ( lire notre article ci-dessous ). Vingt-trois des 26 femmes européennes ont atteint le sommet ce matin, à 4.810,90m.
Gilles Halais
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