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Projet de loi immigration : la gauche cherche à faire entendre sa vision lors d'un meeting à Saint-Ouen

La gauche tente de se retrouver autour d'une "cause commune", défendre une autre vision de l'immigration que celle renvoyée par le texte qui sera examiné à partir de lundi à l'Assemblée nationale.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Plusieurs figures de la gauche, dont le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, l'ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot, la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain, la députée communiste Elsa Faucillon, et deux élues insoumises, Raquel Garrido et Clémentine Autain, se sont retrouver lors d'un meeting sur l'immigration à Saint Ouen (Seine-Saint-Denis), le 7 décembre 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

La gauche cherche à se faire entendre. Face à un projet de loi immigration qu'elle juge trop à droite, la gauche entend défendre une vision plus humaniste. Elle s'est réunie jeudi 7 décembre à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) dans un meeting sans Jean-Luc Mélenchon, plusieurs semaines après l'implosion de la Nupes.  La gauche tente de se retrouver autour d'une "cause commune", défendre une autre vision de l'immigration que celle renvoyée par le texte qui sera examiné à partir de lundi à l'Assemblée nationale.

Se sont notamment retrouvés, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, l'ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot, la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain, la députée communiste Elsa Faucillon, mais aussi deux élues insoumises, Raquel Garrido et Clémentine Autain, en froid avec la direction de LFI.

Volonté de régulariser tous les travailleurs sans-papiers

Les différents élus présents ont affirmé vouloir mener la bataille culturelle. "La gauche a trop longtemps évité le débat. Nous aurions dû accepter la confrontation quand Nicolas Sarkozy a mis sur la table le débat sur l'identité nationale", a jugé Olivier Faure, devant près de 200 personnes. Le projet de loi qui arrive dans l'hémicycle a pour objectif de durcir les conditions de l'immigration légale, mais aussi de ménager la possibilité de régularisations pour des sans-papiers occupant des emplois dans des métiers en tension.

A gauche, on souhaite une régularisation de tous les travailleurs sans-papiers. Cela constitue "un socle minimal", mais "c'est loin d'être suffisant", a abondé Boris Vallaud, chef des députés PS. Tous ont réclamé aussi une véritable politique d'intégration, et entendent démonter les arguments d'une "submersion migratoire". "Les présupposés ne sont pas bons", a insisté de son côté Cyrielle Chatelain. 

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