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Pyrénées-Orientales : deux Français recherchés depuis plusieurs mois, membres présumés d’un réseau de pédopornographie, interpellés à Perpignan

Les deux hommes sont accusés d'avoir filmé des mineurs et d'avoir revendu des vidéos à caractère pédopornographique, rapporte France Bleu Provence.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Provence
Radio France
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Perpignan (Pyrénées-Orientales) (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Deux français recherchés depuis plusieurs mois, soupçonnés de faire partie d'un réseau de pédopornographie démantelé en Espagne en 2016, ont été interpellés mercredi 12 mai en début d'après-midi à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et dans la région, rapporte France Bleu Provence. Les deux hommes, dont l'un avait un domicile à Six-Fours-les-Plages (Var), sont accusés d'avoir filmé des mineurs et d'avoir revendu des vidéos à caractère pédopornographique.

Ces deux hommes âgés de 66 et 76 ans avaient pris la fuite juste avant leur procès en Espagne. En janvier 2021, en leur absence, la justice espagnole avait requis à leur encontre 3 000 ans de prison. Ils faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt européen. Selon les informations de France Bleu, c’est après plusieurs mois d’enquête que les enquêteurs de Sanary-sur-Mer (Var) sont parvenus à retrouver les deux individus, grâce notamment à des écoutes téléphoniques.

Les deux Français avaient été remis en liberté

L’homme âgé de 76 ans a été interpellé mercredi en début d'après-midi dans les rues de Perpignan près d'un distributeur de billets. Il a alors indiqué où se trouvait son compagnon et complice présumé. Après avoir purgé quelques mois de détention provisoire en Espagne, les deux Français avaient été remis en liberté. C’est à ce moment qu’ils ont fui.

Les deux hommes doivent désormais être présentés au procureur général de Montpellier avant une possible extradition vers l'Espagne où ils vont désormais devoir s'expliquer sur les milliers de films mettant en scène des mineurs. Les enfants, immigrés ou issus de milieux défavorisés, étaient recrutés dans la rue contre une rémunération allant de 10 à 20 euros.

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