Harcèlement et violence au travail : accord syndicats-patronat
L'accord de ce soir vise à "mieux prévenir ces agissements, les réduire et si possible les
éliminer".
_ La négociation avait été entamée en octobre 2009, sur la base d'un accord-cadre
européen, signé en avril 2007.
Harcèlement et violence touchent quelque 5% des travailleurs européens,
selon une enquête européenne de 2005. En France, 8% des femmes et 7% des hommes
estiment avoir été victimes de harcèlement moral au travail.
Les partenaires sociaux divergeaient sur un point majeur : les syndicats
souhaitaient que soit inscrit dans l'accord que certaines formes d'organisations
du travail provoquaient ces phénomènes, ce que refusait le patronat.
_ Au final, le texte ne parle pas d'organisation du travail, mais de "mode de
management et de mode de fonctionnement de l'entreprise", deux formules qui
semblaient satisfaire les syndicats.
Satisfaction générale
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"Nous avons fait un pas en avant important qui nous permet de penser qu'il y
aura la signature d'un accord" avec les syndicats (Benoît Roger-Vasselin, Medef). -
"Cet accord va être utile aux salariés et aux entreprises", (Jean-Louis Malys, CFDT).
-
"Un compromis acceptable", avec des
"avancées", même si elles ne sont "pas aussi importantes qu'on l'aurait souhaité
en matière d'organisation du travail" (Christine Guinand, CGT). - "Le texte est recevable", avec les branches professionnelles qui aideront les entreprises à mettre en place un "environnement de travail équilibré", notamment en cas de
réorganisation ou restructuration (Jean-Marc Bilquez, FO).
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