Cet article date de plus de treize ans.

Harcèlement et violence au travail : accord syndicats-patronat

Après six mois de négociation, syndicats et patronat ont trouvé un accord sur le harcèlement et la violence au travail : les employeurs ont finalement admis que certaines formes de management et de fonctionnement pouvaient favoriser l'émergence de ces phénomènes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France ©REUTERS/Jean-Paul Pelissier)

L'accord de ce soir vise à "mieux prévenir ces agissements, les réduire et si possible les
éliminer".
_ La négociation avait été entamée en octobre 2009, sur la base d'un accord-cadre
européen, signé en avril 2007.

Harcèlement et violence touchent quelque 5% des travailleurs européens,
selon une enquête européenne de 2005. En France, 8% des femmes et 7% des hommes
estiment avoir été victimes de harcèlement moral au travail.

Les partenaires sociaux divergeaient sur un point majeur : les syndicats
souhaitaient que soit inscrit dans l'accord que certaines formes d'organisations
du travail provoquaient ces phénomènes, ce que refusait le patronat.
_ Au final, le texte ne parle pas d'organisation du travail, mais de "mode de
management et de mode de fonctionnement de l'entreprise", deux formules qui
semblaient satisfaire les syndicats.

Satisfaction générale

  • "Nous avons fait un pas en avant important qui nous permet de penser qu'il y
    aura la signature d'un accord" avec les syndicats (Benoît Roger-Vasselin, Medef).

  • "Cet accord va être utile aux salariés et aux entreprises", (Jean-Louis Malys, CFDT).

  • "Un compromis acceptable", avec des
    "avancées", même si elles ne sont "pas aussi importantes qu'on l'aurait souhaité
    en matière d'organisation du travail" (Christine Guinand, CGT).

  • "Le texte est recevable", avec les branches professionnelles qui aideront les entreprises à mettre en place un "environnement de travail équilibré", notamment en cas de
    réorganisation ou restructuration (Jean-Marc Bilquez, FO).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.