Samedi 11 novembre, la commune de Bonnétable (Sarthe) rendra hommage à Henri Prévost, dont le nom vient d'être inscrit sur le monument aux morts, dans la liste de la Première Guerre mondiale, comme le rapporte France Bleu Maine. Cet homme est pourtant décédé en 1956. Il a été blessé à Verdun et il a été prouvé qu'il est mort des suites de ses blessures. C'est la raison pour laquelle le ministère de la Défense l'a reconnu comme "mort pour la France". Sa petite fille a ensuite demandé l'inscription de son nom sur le monument aux morts de Bonnétable. La première inscription depuis 1919Il n'y avait pas eu d'inscription depuis 1919. Désormais, il est écrit : "1956. Henri Prévost", tout en bas de la liste des morts pour la France. À l'entrée du cimetière, Bernard Gaignard, le président de l'Union nationale des combattants de Bonnétable, affiche sa satisfaction : "C'est une reconnaissance définitive qu'il méritait", affirme celui qui a suivi le dossier d'Henri Prévost.Il sera parmi tous ces hommes qui sont morts pour nous sauver, pour nous aiderBernard Gaignard, président de l'Union nationale des combattants de Bonnétableà franceinfoHenri Prévost, ancien imprimeur typographe du journal local, a été blessé à Verdun. Il a reçu des éclats d'obus dans le dos et une balle dans le bras gauche. "Il était caporal dans le 117e régiment d'infanterie." Bernard Gaignard a conservé une copie du certificat du Ministère de la Défense. Selon lui, il est "incontestable" que la mort d'Henri Prévost est liée à ses blessures de guerre. Il pourrait y avoir d'autres Henri Prévost en FranceÀ Bonnétable, la liste des noms figurant sur le monuments aux morts pourrait être plus longue encore, selon Bernard Gaignard. "C'est vrai pour Henri Prévost mais il y en a certainement d'autres qui méritent la même chose et peut-être qu'on ne découvrira jamais parce que personne ne se sera penché sur le problème", explique le président de l'Union nationale des combattants à France Bleu Maine. Il estime qu'il y a des héros cachés. "Ces gens là ne seront pas reconnus alors qu'ils ont aussi le mérite d'être reconnu." Mais, pour cela, il faut qu'un membre de la famille adresse une demande à la commune de naissance du disparu. C'est ce qu'a fait Françoise, la petite-fille d'Henri Prévost.