Guadeloupe : le LKP vise les 50.000 manifestants
Rebelote.
_ Moins d’un an après la grève générale qui avait totalement paralysé la Guadeloupe pendant six semaines l’hiver dernier – le mouvement avait fait tache d’huile en Martinique et à la Réunion, le collectif LKP a déposé pour aujourd’hui un nouveau préavis de grève de 24 heures reconductible.
Le texte revendique notamment l’"annulation de l’augmentation du prix de l’essence", une augmentation de six centimes par litre intervenue mi-septembre. Mais aussi la "mise en place d’un plan d’urgence pour l’emploi, l’insertion et la formation professionnelle" , ou encore la "revalorisation des minima sociaux et de l’allocation pour les personnes handicapées", le "respect des accords sur la baisse des prix", et la "titularisation de tous les précaires du public et du privé".
Et s’y ajoute la "reprise des négociations sur les 146 points de la plateforme de revendications du LKP" qui avait servi de base à la grève générale de l’hiver dernier. Le mouvement s’était achevé par un accord signé le 4 mars.
Objectif : 50.000 manifestants
Le mouvement, amorcé pour 24 heures, pourra être reconduit en fonction du succès de la manifestation annoncée à Pointe-à-Pitre. "Il faut que nous soyons au moins 50.000", avait lancé il y a deux semaines Gaby Clavier, l’un des dirigeants du LKP et de l’UGTG, principal syndicat (indépendantiste) de Guadeloupe.
La secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer Marie-Luce Penchard – qui n’était pas en poste l’hiver dernier – prévoit de réunir prochainement pour les signataires de l’accord du 4 mars, dont Elie Domota. Il s’agira, écrit la ministre, de "dresser le bilan objectif des engagements pris par chacun, c'est-à-dire l'Etat, les collectivités locales et les partenaires sociaux".
Gilles Halais, avec agences
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