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Grippe A : la France reste "vigilante"

Les autorités françaises ont réaffirmé ce week-end leur vigilance face à l'épidémie de grippe A (H1N1), qu'elles jugent maîtrisable en l'état, mais n'excluent pas un scénario à risque à l'automne...
Article rédigé par franceinfo
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Les ministres de la Santé et de l'Intérieur Roselyne Bachelot et Michelle Alliot-Marie ont fait un nouveau point sur la grippe A H1N1 ce dimanche soir. Les autorités sanitaires recensent toujours 2 cas confirmés, dont un est guéri et sorti de l'hôpital, 8 cas probables et 28 possibles.

Pour les voyageurs qui rentrent du Mexique, inutile de prendre des mesures de quarantaine volontaire. En revanche, à partir de mardi, les vols en provenance du Mexique qui arriveront à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, seront orientés vers une zone dédiée, pour éviter que les passagers n'entrent en contact avec les autres voyageurs.

Par ailleurs, une réunion d'information pour les représentants des
médecins libéraux sera organisée également mardi au ministère de la
Santé et une campagne nationale de prévention lancée
dans les médias.

Même si de nouveaux cas continuent d'être annoncés à travers le monde, les nouvelles en provenance du foyer de l'épidémie de grippe A (H1N1) sont encourageantes. " L'évolution de l'épidémie est maintenant dans sa phase de recul ", a ainsi annoncé le ministre mexicain de la Santé, Jose Angel Cordoba lors d'une conférence de presse.

Le dernier pointage de l'Organisation mondiale de la santé fait état de 787 cas confirmés de grippe A à travers le monde, dont 500 rien qu'au Mexique. L'OMS ne prévoit pas pour l'heure de modifier son estimation de risque pandémique (alerte 5 sur 6 actuellement) mais invite la communauté internationale à rester vigilante.

Une vigilance d'autant plus nécessaire que les spécialistes redoutent un effet à retardement dans l'explosion du virus. C'est notamment l'avis du professeur français Antoine Flahault, directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique.

Il explique en effet que la circulation des virus va de plus en plus vite mais que cela prend un certain temps pour qu’ils s’installent dans les pays. “On a toutes les raisons de penser qu’à l’automne redémarrera une vague d’épidémie de très forte ampleur , prévient-il (voir chronique associée).

Cécile Mimaut, avec agences

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