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Freescale Toulouse : les 821 licenciements suspendus

Syndicats et direction de l’usine toulousaine de composants électroniques s’affronteront, sur le fond du dossier, le 1er avril devant le tribunal correctionnel. En attendant, le juge des référés a décidé de suspendre le plan social, jugé non-conforme à la loi…
Article rédigé par franceinfo
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La fermeture de l’usine Freescale de Toulouse (Haute-Garonne) avait été annoncée en avril 2009 par la direction. Le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE, plan social), présenté en décembre, prévoyait la suppression de 821 emplois, avec un début des licenciements en mai 2011.

Saisi par les syndicats du fabricant de composants électroniques, le juge des référés a estimé qu’il y avait eu "un trouble manifestement illicite dans la mise en œuvre du PSE". Le tribunal a donc décidé de suspendre le plan social, en attendant que syndicats et direction ne s’affrontent en correctionnelle, le 1er avril prochain.

Selon l’avocat des syndicats, ce PSE est "vide de toute mesure de reclassement interne" et comprend des "mesures financières discriminatoires".
_ De son côté, la direction affirme qu’elle s’est justement donné le temps – les premiers licenciements sont prévus dans plus d’un an, et que son plan comprend "un volet considérable en faveur du reclassement de tous les salariés".

Le 1er avril, les syndicats demanderont l’annulation pure et simple du plan social qui, selon eux, n’a aucune justification économique. Pour la direction, les galettes de silicium porteuses de microprocesseurs fabriquées à Toulouse sont obsolètes, et qu’une mise à niveau impliquerait des investissements hors de portée.

Le site toulousain de Freescale emploie quelque 1.700 personnes.

Gilles Halais, avec agences

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