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Fête à Macron : "Le gouvernement a cautionné mon licenciement, je vais aller le remercier", témoigne un salarié licencié de GM&S

La Fête à Macron a lieu samedi à Paris à l'initiative du député de La France insoumise François Ruffin. Plusieurs syndicats, associations et partis politiques y seront présents. D'anciens salariés de GM&S se joindront aussi au cortège.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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156 salariés sur 276 ont été licenciés lors de la reprise de l'usine GM&S par GMD en septembre dernier. Ci-contre l'entrée de l'usine de La Souterraine le 2 juillet 2017. (MAXPPP)

Après le 1er-Mai et les violences qui ont émaillé le cortège, un nouveau rassemblement aura lieu samedi 5 mai à Paris intitulé la Fête à Macron, à l'initiative du député La France Insoumise François Ruffin. Le préfet de police de Paris Michel Delpuech a annoncé vendredi la mise en place d'un "dispositif d'ampleur" pour encadrer cette manifestation sur les 8km qui séparent la place de l'Opéra de la place de la Bastille. 

"Moi, pendant 21 ans, j'avais du boulot"

Dans le cortège des manifestants se trouveront notamment d'anciens salariés de GM&S licenciés en septembre dernier dans la Creuse. Parmi eux, Stéphane Ledormand, qui a pris la route samedi matin au départ de Guéret avec une soixantaine de Creusois. "Le gouvernement a cautionné mon licenciement, donc je vais quand même aller le remercier ce samedi 5 mai", explique-t-il à France Bleu Creuse, avec ironie. "Monsieur Macron a dit qu'au lieu de foutre le bordel, certains feraient mieux de chercher du boulot, mais ce que M. Macron n'avait pas compris c'est que moi, pendant 21 ans, j'avais du boulot. Je vais exprimer ma colère", poursuit l'ex-GMS.

Stéphane Ledormand dit également se reconnaître dans le combat des cheminots. "On sait très bien que ce n'est pas le statut des cheminots que l'on vise. Derrière il y a une future privatisation", avance-t-il, estimant que "le peuple, il faut l'écouter aussi" car "c'est ça la démocratie".

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