Expulsion des Roms: et après?
Les cinquante Roms expulsés hier d'un logement où ils s'étaient installé la veille, ont passé leur première nuit dans un gymnase de Montreuil. Ils venaient déjà de passer 15 jours sur le terrain du stade de la ville. La plupart d'entre eux vivent en France depuis plusieurs années, errant de gauche à droite en quête d'un logement stable.
Interpellés samedi matin, les pères ont tous fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), selon le Réseau éducation sans frontières. Une situation difficile à vivre, notamment pour les enfants.
Parmi les réactions, celle du député UMP villepiniste de l'Hérault
Jean-Pierre Grand qui estime que “cette politique de
démembrement des camps illégaux tourne à l'ignoble” :
“Peut-on être un député de la République et laisser faire cela sans réagir quand on découvre que les forces de l'ordre, intervenant très tôt le matin, trient les familles, les hommes d'un côté, les femmes et enfants de l'autre, avec menace de séparer les mères et les enfants?.
Tous les Républicains ne pourront que condamner ces méthodes qui rappellent les rafles pendant la guerre.”
Jeudi le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a indiqué que plus de 40 camps illégaux de Roms avaient été démantelés en 15 jours, soit “700 personnes” qui “devraient être reconduites dans leur pays d'origine”, Roumanie ou Bulgarie.
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