Fin de vie : les évolutions de la loi
Une aide à mourir plus souple et de nouveaux critères pour y avoir accès. Avant même que le texte n’arrive dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, les députés ont modifié en commission il y a quelques jours une phrase essentielle du projet de loi sur la fin de vie. Le critère selon lequel les malades doivent avoir leur pronostic vital engagé à court ou à moyen terme a été remplacé par la notion d’affection en phase avancée ou terminale.
"Il y a une ligne rouge qui a été franchie"
Une définition élargie plutôt bien accueillie par les défenseurs du droit à mourir. Mais ce changement de formulation, qui pourrait élargir l’aide à mourir à de nouveaux malades, inquiète certains soignants et députés. "On ne peut jamais préjuger de la façon dont un organisme peut réagir à une maladie, il y a des maladies graves qui sont curables. Disons que là, il y a une ligne rouge qui a été franchie", confie Annie Genevard, députée LR du Doubs. Une première étape pour ce projet de loi dont la discussion pourrait durer jusqu’à l’été 2025.
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