Fin de vie : le suicide assisté bientôt autorisé en France ?
Mardi 13 septembre, le comité d'éthique a rendu un avis qui ouvre la voie à une aide active à mourir, à condition qu'elle soit encadrée. De son côté, Emmanuel Macron a lancé une consultation en vue d'une possible loi en 2023.
Le suicide assisté pourrait-il arriver en France, comme en Suisse ou en Belgique ? La fin de vie est encadrée par la loi Claeys-Leonetti de 2016. Celle-ci autorise une sédation profonde et continue jusqu'au décès pour un patient atteint d'une affection grave et incurable avec un pronostic vital engagé à court terme. Cette loi exclut le suicide assisté. Certains malades se rendent donc à l'étranger, mais cela a un coût.
Une convention citoyenne sur la fin de vie à partir d'octobre
De son côté, le comité d'éthique a ouvert la voie à une assistance au suicide pour les adultes atteints de maladie grave ou incurable avec un pronostic vital engagé à moyen terme. "À moyen terme, c'est-à-dire portant sur quelques semaines ou quelques mois. On peut citer certaines affections neurologiques, on peut citer certains cancers", détaille Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Le patient devrait exprimer sa demande de façon libre, éclairée et répétée. Une convention citoyenne sur la fin de vie aura lieu à partir d'octobre.
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