Fin de vie : Emmanuel Macron esquisse les contours de "l’aide à mourir"

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Fin de vie : Emmanuel Macron esquisse les contours de "l’aide à mourir"
Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg, D. Boéri, N. Tabouri, F. Mathieux, J. Boulesteix, M.-E. Guidée, F. Blévis, R. Gardeux, A.Tranchant
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Dans une interview accordée à "Libération" et "La Croix", le chef de l’État a détaillé le contenu du futur texte sur la fin de vie, qui sera soumis à un collège de médecins avant d'être présenté aux parlementaires.

Dimanche 10 mars, dans une interview accordée à La Croix et Libération Emmanuel Macron a annoncé une future loi sur la fin de vie. Ce ne sera ni l’euthanasie ni le suicide assisté, a affirmé le chef de l’État, qui a plutôt retenu le terme "d’aide à mourir, parce qu’il est simple et humain". Concrètement, le président a suggéré des conditions très strictes à la demande d’aide à mourir. Ne seront concernées que les personnes majeures, disposant d’un discernement plein et entier.

Exclusion des malades d’Alzheimer


Les malades d’Alzheimer en seront exclus. Ils sont atteints d’un mal incurable avec un pronostic vital engagé à court ou moyen terme et font face à des douleurs réfractaires, qu'on ne peut soulager avec des traitements. La demande d’aide à mourir, selon Emmanuel Macron, devra être acceptée et décidée par un collège de médecins.

La perspective a été saluée par l’association pour le Droit de mourir dans la dignité, avec quelques réserves. "Il va falloir préciser les choses", explique Jean-Luc Romero, son président d’honneur. De nombreux médecins ont fait part de leur inquiétude. Emmanuel Macron reconnaît qu'un immense travail sera nécessaire regarder la mort différemment.

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