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Fin de vie : débat avec Émilie Frèche, auteure des "amants du Lutetia"

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Fin de vie : débat avec Émilie Frèche, auteure des "amants du Lutetia"
Fin de vie : débat avec Émilie Frèche, auteure des "amants du Lutetia" Fin de vie : débat avec Émilie Frèche, auteure des "amants du Lutetia" (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Clin d’œil en hommage au 13 Heures de France 2 d’Élise Lucet, avec chaque jour une séquence qu’elle avait instituée, celle des Cinq dernières minutes. L’écrivaine, réalisatrice et scénariste Émilie Frèche est l’invitée de Sophie Tran Nguyen, lundi 4 septembre.

Émilie Frèche est écrivaine, réalisatrice et scénariste, elle écrit aussi pour le théâtre. L’auteure aborde l’un de nos coups de cœur de cette rentrée littéraire, avec "Les amants du Lutetia" (Éditions Albin Michel). Le fait divers s’était déroulé en 2013. Un couple, Georgette et Bernard Casse, sont retrouvés morts main dans la main, allongés sur un lit, dans la chambre du célèbre palace parisien, le Lutetia. "Ça m’a complètement bouleversé, j’ai trouvé ça très romanesque, et j’ai pu surtout projeter sur cette histoire quelque chose qui m’est très personnel, c’est le point de vue que j’opte dans ce livre, celui de la fille unique. J’ai imaginé qu’ils avaient une fille unique, ce qui n’est pas le cas dans la vie", raconte l’auteure. 

Peu de place pour la vulnérabilité

Dans "Les amants du Lutetia", Émilie Frèche aborde le sentiment d’abandon, de la difficulté des relations familiales et notamment aux parents. "Ce qui m’intéresse beaucoup, c’est la place de la vulnérabilité dans nos sociétés. Est-ce que ‘Les amants du Lutetia’ tels que je les ai imaginés ont exercé leur liberté suprême, celle de quitter la vie comme on quitte une fête, avant que ça dégénère, ou au contraire, ils avaient intégré l’idée que la société dans laquelle nous vivons, il y a peu de place pour la vulnérabilité, et que ces gens-là qui ont été de grands publicitaires, des gens qui ont donné des fêtes, qui ont eu de l’argent, du pouvoir, n’avaient pas envie d’être en fragilité", indique Émilie Frèche. 

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