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Crèches privées : Aurore Bergé réfléchit à une nouvelle "organisation du temps de travail" pour le personnel avec "la semaine de quatre jours"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
Aurore Bergé, la ministre des Solidarités et des Familles était l'invitée du "8h30 franceinfo", ce vendredi.

"Il faut réfléchir à une nouvelle organisation du temps de travail. La semaine de quatre jours, par exemple, sur ce type de métiers, aurait évidemment du sens", a déclaré vendredi 22 septembre sur franceinfo la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, deux semaines après la parution de deux livres-enquêtes faisant état de maltraitance de jeunes enfants dans certaines crèches privées.

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"Le vrai sujet qu'on a, c'est une pénurie de professionnels", a souligné la ministre. "À partir du 1er janvier, on met 200 millions d'euros sur la table chaque année pour revaloriser" les métiers de la petite enfance, qui n'ont pas été "revalorisés, pas assez reconnus" "pendant des années", a-t-elle rappelé. Concrètement, ce sera "à peu près l'équivalent de 1 800 € de plus par an, donc l'équivalent d'un peu plus d'un 13ᵉ mois", a expliqué Aurore Bergé. Mais selon elle, "il faut aller plus loin". "La semaine de quatre jours (…) aurait évidemment du sens. Parce que vous êtes sur des métiers où on ne peut pas télétravailler", a-t-elle affirmé.

"On a besoin d'attirer des professionnels"

Aurore Bergé assure qu'"il faut essayer d'être innovant parce qu'on a besoin d'attirer des professionnels". "Les attirer, c'est faire en sorte qu'ils soient dans les meilleures conditions de travail possible parce qu'ils s'occupent de ce dont a le plus précieux, nos enfants", a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, la ministre des Solidarités et des Familles à appeler à instaurer "une culture du contrôle". "Si la loi est adoptée, on va pouvoir envoyer les services de l’État pour y faire toute la transparence nécessaire", a-t-elle expliqué. "Cela veut dire qu'on va pouvoir vérifier les livres de comptes, faire toute la transparence nécessaire pour vérifier qu'au regard du nombre d'enfants qui sont accueillis, il y a bien les commandes qui vont en face, vérifier qu'il n'y a pas un risque de turn-over parmi le personnel", a-t-elle poursuivi.

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