En Alsace, les chevaux remplacent les tracteurs
De plus en plus de viticulteurs renoncent aux véhicules polluants et reviennent à une méthode ancestrale, celle du cheval de trait.
Dans la vigne, on revoit des images d'antan. Un cheval de trait attend patiemment qu'une douzaine de cueilleurs collecte les grappes de raisin.
Pour ces vendanges tardives, le maréchal ferrant est fier de pouvoir compter sur son animal. "On n'est pas pollué par le bruit des moteurs, par le bruit du gazole, par les machines qui grincent. On ne tasse plus les sols, l'eau va pouvoir mieux pénétrer, donc la vigne va pouvoir être mieux irriguée", explique-t-il au micro de France 3.
Un travail mieux fait
Choisir les méthodes d'autrefois suppose aussi d'utiliser du matériel d'autrefois. Des hottes et des carrioles d'il y a 100 ans ont été briquées pour l'occasion. À peine a-t-on osé les bacs en plastique et un petit tracteur à chenilles. Mais le cheval reste la star du jour : il faut compter 80 à 120 euros par animal pour une journée de travail, mais le viticulteur se dit déjà qu'il pourrait réitérer l'expérience, plus facile, et plus efficace.
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