Xavier Darcos présente sa réforme de l'école primaire
L'esprit du chef de l'Etat plane sur cette réforme. Nicolas Sarkozy en avait dessiné les contours, il y a cinq jours (voir article). Il y avait urgence, d'autant que la réforme doit être appliquée dès la rentrée prochaine.
Objectif avoué par le ministre de l'Education : “diviser par trois en cinq ans le nombre d'élèves sortant du primaire avec de graves difficultés”, et diviser par deux le nombre de redoublants.
Pour ce faire, il y a l'art et la manière. D'abord, l'annonce, voici quelques mois, de la fin des cours le samedi matin. Voilà qui finalement donne l'occasion de remodeler en profondeur les programmes.
Nouveaux horaires -- avec la fin du samedi, la durée hebdomadaire des cours passe de 26 à 24 heures.
Et surtout nouvelle organisation. Comme annoncé par le président, l'accent sera porté sur le français (la grammaire), les mathématiques (le calcul mental) et “l'instruction civique et morale”. Mais les enseignants s'interrogent : au détriment de quelles matières ?
Un dernier point n'a été évoqué que brièvement : le devoir de mémoire, et la polémique suscitée par le souvenir de la Shoah. Pour tenter de la faire taire, le ministre annonce une réunion, mercredi prochain.
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