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Vidéo Unef : Alexis Corbière appelle à "la défense" du syndicat "quoi qu'ils fassent"

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Article rédigé par franceinfo
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"Ce ne sont pas des réunions de direction, ce sont des groupes de parole", estime sur franceinfo le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, à propos des réunions en "non-mixité" organisées par le syndicat étudiant qui ont suscité la polémique.

"Je dis 'défense de l'Unef', quoi qu'ils fassent", déclare le député La France insoumise Alexis Corbière sur franceinfo dimanche 21 mars. Il se dit "inquiet du fait qu'il se discute le fait de dissoudre une organisation syndicale de jeunesse", après la polémique liée aux réunions en "non-mixité" au sein du syndicat étudiant de gauche, que plusieurs personnalités de droite et de la majorité dénoncent.

Des groupes de parole

"Je ne suis pas pour les réunions qui seraient, comme dit Christophe Castaner qui n'a pas l'air d'y connaître grand-chose, interdites aux blancs", affirme Alexis Corbière, qui rappelle que "ce ne sont pas des réunions de direction, ce sont des groupes de parole". Selon lui, "ça a déjà eu lieu dans les années 70 dans le mouvement féministe" et "ça a été utile".

Il précise que "ces groupes de parole sont ouverts à tous ceux qui se sentent victimes de discrimination", selon lui, "c'est de la sociologie". Le député n'y voit pas une atteinte au principe d'égalité ou à la laïcité : "Je ne sais pas si c'est efficace, mais ça n'a rien de fasciste". Il précise également que "l'école de la IIIe République, à l'époque, elle n'était pas mixte". Selon lui, cette polémique "n'est qu'une manœuvre pour ne pas parler de la précarité étudiante". Il "souhaite" que la gauche dans son ensemble manifeste son soutien à l'Unef.

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