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Réunions non-mixtes : le vice-président de l’Unef dénonce "une polémique montée en épingle"

"Beaucoup de personnes, notamment au sein du personnel politique, parlent sans savoir. Ce qui est organisé, ce sont des groupes de parole pour les personnes qui sont victimes de discriminations", a expliqué Adrien Liénard.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un militant du syndicat étudiant Unef (illustration). (ALEXIS SCIARD  / MAXPPP)

"Malheureusement, encore une fois, c'est une polémique un peu montée en épingle", a dénoncé jeudi 18 mars sur franceinfo Adrien Liénard, vice-président du syndicat étudiant Unef, alors que l’organisation par le syndicat de groupes de parole non-mixtes fait réagir la classe politique. "L'Unef a fait le choix, pour survivre, d'un clientélisme indigéniste exacerbé totalement scandaleux", a par exemple déclaré jeudi sur franceinfo Christophe Castaner, président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale.

"Beaucoup de personnes, notamment au sein du personnel politique, parlent sans savoir", s’est énervé Adrien Liénard. "Ce qui est organisé, ce sont des groupes de parole pour les personnes qui sont victimes de discriminations", a-t-il expliqué. "Cela se fait pour les femmes, ça se fait pour les personnes homosexuelles, ça se fait également aussi pour les personnes victimes de racisme et effectivement, l'objectif, c'est que ces personnes qui vivent des discriminations puissent échanger entre elles sur ce qu'elles vivent."

"Les personnalités politiques devraient peut-être se concentrer sur des vrais sujets ou en tout cas parler de ce qu’elles connaissent."

Adrien Liénard, de l'Unef

à franceinfo

"Je ne comprends pas pourquoi cela choque", a ajouté le vice-président de l’Unef. "Ce n'est pas discriminatoire parce que l'objectif, c'est de parler de discrimination qu'on subit. Si vous ne subissez pas une discrimination en particulier, je ne vois pas pourquoi vous vous sentirez exclus." Adrien Liénard a également déploré que cette polémique "laisse entendre qu’il s’agit de réunions dans lesquelles des décisions seraient prises, ce n’est absolument pas le cas". Enfin, le vice-président de l’Unef a répondu à Christophe Castaner : "Je ne l’ai pas beaucoup entendu parler de la précarité étudiante alors que c'est un sujet qui est d'actualité", a-t-il conclu.

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