Vallaud-Belkacem promet 500 postes d'enseignants en plus en Seine-Saint-Denis

Depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir, 300 postes dans le primaire ont été créés en Seine-Saint-Denis. Mercredi 19 novembre, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, en a promis 500 de plus d'ici 2017. Cette annonce fait partie d'"une véritable mobilisation en trois ans" en faveur de ce département qui compte 2 000 élèves supplémentaires chaque année, mais n'arrive pas à attirer suffisamment de professeurs.

En déplacement dans le département, la ministre a rappelé que la précédente majorité avait supprimé des postes d'enseignants. "Je vais en Seine-Saint-Denis pour annoncer que nous avons décidé de prendre le sujet à bras le corps", a-t-elle déclaré sur France Info. 

Un concours supplémentaire 

Pour la ministre, "l'ouverture des postes" n'est pas le seul problème. Se pose également la question du recrutement des "contractuels", moins formés, "avec des parents ensuite qui ne sont légitimement pas contents d'avoir des gens qui ont moins d'expérience (...) dans les salles de classe", a-t-elle concédé.

Il y aura ainsi "un concours supplémentaire pour permettre à davantage de candidats de rejoindre la Seine-Saint-Denis, avec un accompagnement des contractuels qui sont là-bas pour les former, en faire des enseignants à proprement parler, valoriser les acquis d'expérience".

Avec 500 nouveaux postes à pourvoir, le concours exceptionnel pour Créteil vise à attirer des candidats qui auraient le niveau, mais n'auraient pas réussi le concours dans d'autres académies plus recherchées comme Bordeaux ou Toulouse, selon le ministère. Les étudiants de l'Ecole supérieure du professorat et de l'éducation (Espé) de Créteil pourront donc étudier en alternance (autrement dit enseigner à temps partiel) dès la première année de Master, avec une rémunération équivalente au smic.