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Universités : piquet de grève contre la loi Pécresse

Le mouvement de grogne contre la loi Pécresse ne fléchit pas et s'étend à davantage d'universités : à Toulouse, à Paris, à Aix mais aussi à Tours, Rouen, Marseille. La loi de la ministre de l’enseignement supérieur prévoit d’ici 5 ans l’autonomie des universités.
Article rédigé par franceinfo
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Le mouvement semble gagner du terrain avec Tours, Aix en Provence, Toulouse, Rouen, Marseille et un lieu symbolique la Sorbonne.

A Toulouse près de 250 étudiants avaient défilé, la semaine dernière, pour marquer leur hostilité à la loi d'autonomie des universités, dite loi Pécresse. Aux cris de "Etudiants-travailleurs, public-privé, solidarité !" ou "Medef, la fac' ne sera pas ton fief !". "Les attaques contre les régimes spéciaux, les retraites et la sécurité sociale ne concernent pas uniquement les travailleurs", a indiqué un des responsables du syndicat étudiant Aget-FSE dénonçant "la casse du système de solidarité". En assemblée générale à laquelle près 800 étudiants à l'université Toulouse-Le Mirail avaient participé. Ils avaient voté la mise en place de piquets de grève à partir d’aujourd’hui.

Hier, c’était l’université de Tolbiac qui a été bloquée pendant quelques heures. Les étudiants en grève qui bloquent les facultés de lettres et de psycho-socio de Rouen depuis le 30 octobre pour dénoncer "le manque de moyens et la loi sur l'autonomie des universités" ont reconduit leur mouvement jusqu'à demain. Votée cet été, la loi Pécresse prévoit que "dans un délai de cinq ans" toutes les universités accèdent à l'autonomie dans les domaines budgétaire et de gestion de leurs ressources humaines, et qu'elles puissent, à leur demande, devenir propriétaires de leurs biens immobiliers.

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