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Une minute de silence qui fait du bruit, dans les lycées et collèges

Sur la proposition de Luc Châtel, le ministre de l'Éducation nationale, une minute de silence était organisée aujourd'hui à 11 heures dans les lycées et collèges, en mémoire d'Hakim, ce lycéen poignardé vendredi par un camarade, dans son établissement du Kremlin-Bicêtre. _ Réaction mitigée des principaux et proviseurs. Hostile de la FCPE...
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Cette initiative, selon la SNPDEN, le principal syndicat des chefs d'établissement, aurait mérité d'être mieux préparée : "il ne faut pas que ce soit un exercice dénué de sens pour les élèves ", a mis en garde dès hier Philippe Tournier, son secrétaire général.
"Des moyens pour éduquer" plus qu'"une minute de silence", réclame pour sa pat la CGT-Educ'action, seconde organisation syndicale du 2nd degré dans l'académie de Créteil, qui souligne la nécessité "d'augmenter les postes de surveillants et de
personnels qualifiés" dans les établissements.
Même son de cloche à la FCPE, principale fédération de parents d'élèves.

Hier, déjà, au lycée Darius Milhaud, où les cours ont repris samedi matin, un temps de silence "de cinq minutes" a été observé à midi. Une marche silencieuse est également prévue vendredi au Kremlin-Bicêtre.

En attendant, l'agresseur présumé d'Hakim, Islam, 18 ans, a été mis en examen pour "homicide volontaire" hier et écroué dans un lieu tenu secret, pour raisons de sécurité. Il est décrit, par les enquêteurs, comme un jeune "en rupture familiale" mais dépourvu d'antécédents judiciaires. Selon le parquet de Créteil, il encourt jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.

Cécile Quéguiner avec agences

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