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Un ex-gendarme proviseur adjoint à Stains : un signal "positif" malgré un "positionnement un peu curieux"

La secrétaire nationale du syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN) acueille positivement la nomination d'un ancien gendarme dans un lycée de Stains, mais il ne faudrait pas le considérer comme un membre de la direction, ajoute-t-elle.

Article rédigé par franceinfo
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Le collège Maurice Utrillo de Stains, en Seine-Saint-Denis. (Jean-Nicholas Guillo / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP)

Un ancien gendarme a pris ses fonctions de proviseur adjoint au lycée Maurice Utrillo de Stains en Seine-Saint-Denis pour s'occuper des questions de sécurité. Une agression violente avait eu lieu au printemps dernier devant cet établissement scolaire et avait provoqué beaucoup d'émotions. Florence Delannoy, secrétaire nationale du syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN), a estimé lundi 5 novembre sur franceinfo qu'un membre de la direction d'un établissement scolaire "n'a pas à avoir de missions de sécurité".

Un positionnement "un peu curieux"

Une partie des enseignants a décidé de se mettre en grève pour dénoncer cette nomination. "C'est un personnel supplémentaire dédié à la sûreté de l'établissement. Cela me semble plutôt quelque chose de positif", a estimé Florence Delannoy. Mais le SNPDEN est "un peu plus dubitatif" sur le "positionnement, puisqu'être personnel de direction est un métier de l'éducation, de la même façon que professeur ou conseiller principal d'éducation. À priori, nos missions ne comprennent pas de mesures de sûreté (...) Le positionner en tant que personnel de direction est un peu curieux", a-t-elle souligné.

Florence Delannoy a proposé un autre positionnement : "On a des conseillers principaux à l'éducation, pourquoi pas des conseillers à la sécurité si nécessaire".

Selon elle, le débat sur la présence de la police dans les établissements scolaires est un peu apaisé. Une collaboration étroite existe déjà : "Nous avons dans tous les établissements des partenariats, soit avec la police, soit la gendarmerie selon les cas. La police intervient systématiquement quand le chef d'établissement la sollicite pour tel ou tel évènement".

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