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Une enquête ouverte pour "agression sexuelle aggravée" contre un encadrant du Service national universel, dans la Marne

La jeune fille qui a déposé plainte participait au Service national universel dans un lycée de Châlons-en-Champagne.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse, Sarah El Haïry, a rencontré des jeunes et des encadrants du service national universel, le 21 juin 2021, à Lille (Nord). (BAZIZ CHIBANE / MAXPPP)

Une enquête préliminaire pour "agression sexuelle aggravée" a été ouverte après la plainte d'une adolescente qui effectuait un Service national universel (SNU), a annoncé, dimanche 30 avril, le parquet de Châlons-en-Champagne (Marne), confirmant une information de l'hebdomadaire Marianne. "Les faits auraient été commis par un encadrant qui n'a pas d'antécédents judiciaires connus, dans le cadre d'un SNU effectué dans un lycée sur le secteur de Châlons", a détaillé la procureure, Ombeline Mahuzier. La magistrate n'a "pas connaissance d'autres signalements le concernant".

Des accusations de harcèlement dans un autre SNU

Cette affaire fait écho à d'autres accusations. Mi-avril, la secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse, Sarah El Haïry, avait saisi le procureur de la République après des accusations de harcèlement sexuel, de racisme et d'humiliations lors de séjours du SNU, dans les Hauts-de-Seine, en juin et juillet 2022. Selon un document révélé par l'hebdomadaire Politis, les faits auraient été commis par un commandant et un lieutenant-colonel à l'encontre de tuteurs et de volontaires.

Grand projet d'Emmanuel Macron, le SNU a été lancé en 2019, avec l'objectif de le rendre à terme obligatoire. Il propose aux adolescents de 15 à 17 ans de participer à un "séjour de cohésion" gratuit, comprenant des activités sportives, culturelles et intellectuelles, puis à une mission d'intérêt général de 84 heures. Le 23 avril, le chef de l'Etat a expliqué souhaiter sa "montée en charge progressive", mais "sans le rendre obligatoire dans tout le pays du jour au lendemain". En 2022, le dispositif  concernait 32 000 jeunes volontaires. 

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