Écrans et enfants : "Les parents sont nombreux à avoir des difficultés à réguler" leur consommation, selon l'addictologue Amine Benyamina

La commission chargée de travailler sur l’impact des écrans sur les jeunes sera composée d’"une dizaine de personnes", avec "à la fois des personnalités qui travaillent sur les dommages liés à la consommation de l’écran, mais aussi des gens qui conçoivent et offrent des outils pour protéger et des journalistes", explique Amine Benyamina, psychiatre, addictologue et co-président du groupe de travail rattaché à l’Élysée, dans le 12/13 info du jeudi 18 janvier. Les travaux de la commission devraient déboucher sur "des recommandations et une application de ces recommandations". 

L’idée n’est pas d’interdire l’écran 

Selon Amine Benyamina, "sont nombreux les parents qui ont des difficultés à réguler la consommation des écrans, qui rentrent en compétition avec l’école, le sommeil, les heures de déjeuner, les vacances". Mais pour lui, l’idée n’est pas d’interdire formellement l’écran, qui reste "un outil fantastique d’émancipation" et "un véhicule de la pédagogie". Les membres du groupe de travail vont notamment confronter les données existantes et auditionner des experts pendant deux mois.