Baccalauréat : de nombreux couacs pour la première journée du grand oral
Les premiers élèves de terminale ont passé le grand oral, lundi 21 juin. Cette nouvelle épreuve n'était déjà pas évidente, mais toute une série de couacs est venue ajouter du stress aux lycéens.
Toute une classe d'élèves de terminale qui devaient passer le grand oral, lundi 21 juin, a vu son examen annulé pour cause de jury absent, dans la matinée. "J'étais prêt à passer cet oral, j'avais bien travaillé la veille, et en apprenant ce matin que je n'allais pas passer, ça a quand même été un choc et ça m'a rajouté du stress", explique Bastien, un lycéen. Sur les réseaux sociaux, de nombreux témoignages similaires ont fleuri. Selon les syndicats, des enseignants ont été prévenus au dernier moment et des convocations ne sont jamais arrivées. Certains jurys étaient composés de deux professeurs d'une même spécialité, alors qu'ils doivent représenter deux matières différentes.
Le syndicat SNES-FSU pointe du doigt un manque d'organisation
Le syndicat SNES-FSU pointe du doigt un manque d'organisation. "Tout au long de l'année, on a dit : 'Attention, le grand oral est très complexe, au regard de la situation cette année, le grand oral ne peut pas se tenir', le ministre a voulu le tenir quoi qu'il en coûte, et on en voit aujourd'hui le bilan, c'est au détriment des personnels et des élèves", explique Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat. "Chaque couac est important, il faut le souligner. Mais collectivement, il faut savoir qu’on est en train d’abolir un privilège. Jusqu’à présent, une minorité de privilégiés accédaient à la compétence de parler en grand public", explique de son côté Cyril Delhay, professeur d’art oratoire à Sciences Po, en direct dans le 23h.
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