Réforme de l'APB : le gouvernement veut désengorger les universités
Alors que le système admission post-bac (APB) avait recours au tirage au sort pour désengorger les facultés bondées, le gouvernement a présenté ce lundi 30 octobre au matin des mesures alternatives.
Exit APB, et fini le tirage au sort à l'entrée de l'université. Le gouvernement a présenté ce lundi 30 octobre au matin une mesure ambitieuse sur l'accès à l'enseignement supérieur, après trois mois de concertation et un constat énoncé par le Premier ministre, Édouard Philippe, ce matin : "seuls 30% des étudiants obtiennent leur licence en trois ans ; ils sont 10% de plus à l'obtenir en quatre ans", soit 60% d'échec au bout de quatre ans de licence.
Dix vœux au lieu de 24 auparavant
Principaux axes de la réforme : d'abord, l'orientation des lycéens. Les terminales seront accompagnés par deux professeurs principaux tout au long de l'année pour choisir leur filière. Le conseil de classe tranchera : avis favorable ou défavorable. Plus que dix vœux à formuler au lieu de 24 sur la plateforme de sélection qui, elle, devrait changer de nom. L'université aura donc accès aux dossiers des lycéens. Deux réponses possibles : soit "oui", soit "oui, mais", avec une obligation de formation pour les élèves qui n'ont pas le niveau. L'objectif : désengorger les filières surchargées. Enfin, une nouvelle qui répond à une ancienne revendication des étudiants : le rattachement au régime général de la Sécurité sociale ; un plan qui va coûter un milliard d'euros sur cinq ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.