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Peillon revient à la case concertation sur les rythmes scolaires

A l'issue de six heures de discussion, le Premier ministre a accepté de réunir une table ronde avec les syndicats.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, à Amiens (Somme), le 12 novembre 2012. (DENIS CHARLET / AFP)

SOCIETE – Les deux mois de concertation sur la refondation de l'école, dont les rythmes scolaires, n'ont visiblement pas suffi. Vincent Peillon, le ministre de l'Education nationale, a accepté de réunir une nouvelle table ronde sur les rythmes scolaires, à l'issue de six heures de discussions avec les syndicats dans la nuit du lundi 12 novembre au mardi 13 octobre.

Selon le gouvernement, la rentrée 2013 devrait voir le retour de la semaine de 4,5 jours dans le primaire (avec trois heures le mercredi matin), une nouvelle organisation de la journée entre temps scolaire et temps éducatif, les devoirs faits à l'école, et aucun enfant laissé dehors avant 16 h 30. Cette réforme est motivée par le constat que les écoliers français ont une année scolaire trop concentrée et chargée, ce qui serait peu propice aux apprentissages.

Une compensation financière pour les profs

Mais les modalités de cette réforme provoquent encore de vifs débats. "Le ministre remet au placard le premier scénario que nous avions jugé inacceptable et qui s'apparentait à du bricolage", a expliqué Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire. Il faisait référence à une proposition d'une journée de 5h30 en classe, dont une demi-heure d'aide aux devoirs.

"Maintenant, tout reste à faire", a-t-il estimé, réclamant "un allégement significatif de la journée de classe", ainsi que des activités culturelles, sportives et artistiques "de qualité" pour les élèves, avec une garantie d'égalité entre les enfants des différentes communes. Il reste également à discuter d'une compensation financière pour les enseignants. Pour eux, en effet, travailler en plus le mercredi matin représenterait des frais supplémentaires de transport et de garde pour leurs propres enfants. D'autant que leurs salaires sont "particulièrement bas par rapport à leurs homologues européens".

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