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Première année de médecine : le rectorat ferme la porte au tirage au sort

"Il n'y a pas plus stupide comme moyen de sélection", estime le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Thierry Mandon, alors que le service en charge des affectations a évoqué la piste.

Article rédigé par franceinfo
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Vue d'illustration de l'université de médecine Paris-Descartes, 13 juillet 2015. (MAXPPP)

"Il n'y a pas plus stupide comme moyen de sélection". Contacté par Libération, jeudi 5 mai, le secrétaire d'Etat à l'Enseignement s'est élevé contre un éventuel recours au tirage au sort en Ile-de-France, afin de départager les nombreux candidat à la première année de médecine. Dans la foulée, le rectorat a mis un terme à cette polémique née la veille, en indiquant que "tous les bacheliers d'Ile-de-France pourront suivre les études de leur choix".

La veille, le quotidien Le Monde avait évoqué cette piste, en citant le service responsable des affectations. "Je ferais tout pour que le tirage au sort pour accéder en première année de médecine n’existe jamais", a indiqué Thierry Mandon. Toujours selon Libération, l'entourage de Najat Vallaud-Belkacem ajoute que le tirage au sort n'a jamais été évoqué.

En cas de sélection "nous utiliserions d'autres moyens"

Au total, 7 500 places sont réparties, mais le nombre de candidats souhaitant s'inscrire en première année de médecine est de l'ordre de 8 000, comme l'année précédente. Toutefois, le rectorat précise que "les 8 000 demandes évoquées seront in fine moins nombreuses (...) [car] certains élèves de terminale qui ont dans un premier temps demandé à accéder à la première année de médecine vont finalement décider de changer d'orientation". Il faut également ajouter les candidats qui échouent au bac.

L'an dernier, 8 143 étudiants avaient été admis en première année de médecine en Ile-de-France. En Ile-de-France, les facultés de médecine rencontrent régulièrement des problèmes d'accueil, car leurs capacités sont limitées. "Si un jour, nous devions préselectionner les étudiants dès la première année, indique Thierry Mandon, nous utiliserions d’autres moyens".

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