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Pour entrer en première année de médecine, les étudiants d'Ile-de-France devront passer un tirage au sort

Selon Le Monde, le rectorat de Paris a fixé un seuil de 7 500 étudiants admis dans cette filière à la prochaine rentrée, moins que le nombre de d'admis l'an dernier.

Article rédigé par franceinfo
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Des étudiants en première année de médecine passent un examen à l'université de La Timone, à Marseille, le 11 décembre 2012. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Les études de médecine demandent déjà de très bons résultats et une certaine abnégation. Mais pour les futur bacheliers qui voudront entrer en première année en Ile-de-France à la prochaine rentrée, il faudra aussi un peu de chance : les candidats seront choisis au tirage au sort, a annoncé le service responsable des affectations au journal Le Mondemercredi 4 mai. En effet, le rectorat de Paris a fixé une limite de 7 500 étudiants admis dans cette filière prisée dans toute la région, moins que le nombre de demandes attendues.

8 143 étudiants admis en 2015, pas plus de 7 500 cette année

Une décision qui s'explique par une demande trop importante par rapport aux capacités d'accueil des universités. En janvier, dans un livre blanc, l'Ordre des médecins recommandait la mise en place d'une sélection à l'entrée de la première année. Selon le vice-président de l'Association nationale des étudiants en médecine (Anemf), c'est "le refus d’une université parisienne de recevoir plus d’étudiants" qui a obligé les autres facultés à fixer un nombre de places.

L'an dernier, 8 143 étudiants avaient été admis en première année de médecine en Ile-de-France. On ignore combien de bacheliers ont choisi la médecine comme leur premier voeu d'orientation, mais si les chiffres sont similaires, ce sont donc plus de 600 d'entre eux qui devraient en être exclus par tirage au sort.

"Il est difficile de dire à des bacheliers qui souhaitent s’engager dans des études très difficiles qu’ils ne pourront même pas tenter leur chance", déplore le responsable de l'Anemf, qui regrette que des très bons profils fassent les frais de cette sélection aléatoire. Autre problème : les étudiants malchanceux n'auraient pas de seconde chance, la priorité étant donnée aux nouveaux bacheliers plutôt qu'aux élèves souhaitant se réorienter.

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