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Plus de la moitié des étudiants sont stressés ou déprimés

L'état de santé psychologique est variable selon la filière. Les élèves de classes préparatoires sont plus nombreux que l'ensemble des étudiants à ressentir de la déprime et du stress.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
D'après une étude menée par l'Observatoire national de la vie étudiante (OVE) et publiée mardi 10 décembre 2013, plus de la moitié des étudiants sont stressés, déprimés ou confrontés à des difficultés financières. (VISAGE / STOCKBYTE / GETTY IMAGES)

Les étudiants n'ont pas le moral. Selon une enquête menée par l'Observatoire national de la vie étudiante (OVE) publiée mardi 10 décembre, plus de la moitié d'entre eux sont stressés, déprimés ou confrontés à des difficultés financières.

Pour être précis, 53 % des étudiants interrogés se sont sentis stressés ou déprimés la semaine précédant leurs réponses, 39% ont ressenti de l'épuisement, et plus d'un quart (26%) de la solitude ou de l'isolement. L'état de santé psychologique est variable selon la filière suivie. Ainsi, les élèves de classes préparatoires sont plus nombreux que l'ensemble des étudiants à ressentir de la déprime (69% contre 53%) et du stress (64% contre 53%).

1 étudiant qui travaille sur 5 est handicapé par son job

Près de 63% des étudiants jugent cependant leur état de santé satisfaisant ou très satisfaisant. Mais ils étaient 73% lors de la dernière enquête, en 2010. Par ailleurs, 27% des étudiants renoncent à des soins, dont la moitié pour des raisons financières.

Plus de la moitié des étudiants (54%) déclarent être confrontés à des difficultés financières, de moyennes à très importantes. Si un peu moins d'étudiants qu'en 2010 travaillent (46% aujourd'hui contre 50% il y a trois ans), plus d'un étudiant qui travaille sur deux (51%) déclare le faire par nécessité financière. 69% estiment aussi que cela leur permet d'acquérir une expérience professionnelle. Près d'un étudiant qui travaille sur cinq (19%) a une activité "concurrente ou très concurrente de ses études", soit trois points de plus qu'en 2010.

L'enquête a été menée entre le 18 mars et le 18 juin 2013 auprès d'un échantillon représentatif de la population étudiante en France. Plus de 200 000 étudiants ont été invités à répondre au questionnaire de l'Observatoire et près de 51 000 étudiants ont donné leur avis. Quelque 41 000 questionnaires, entièrement remplis, ont pu être exploités.

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