Cet article date de plus de quatre ans.

Précarité étudiante : des manifestants forcent la grille d'entrée du ministère de l'Enseignement supérieur à Paris

Cette "brève intrusion", qui a eu lieu mardi soir, a été condamnée dans la foulée par la ministre Frédérique Vidal.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un tag retrouvé sur l'entrée du ministère de l'Enseignement supérieur à Paris, le 12 novembre 2019, lors d'une manifestation.  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Munis de banderoles et de pancartes, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis devant les locaux parisiens du Crous, mardi 12 novembre en fin de journée, pour dénoncer la précarité étudiante, quatre jours après que l'un d'eux s'est grièvement brûlé en s'immolant par le feu à Lyon. Une partie du cortège s'est ensuite dirigée vers le ministère de l'Enseignement supérieur situé juste à proximité, rue Descartes, toujours dans le 5e arrondissement. Certains ont alors forcé les barrières de l'entrée, a appris franceinfo de source policière.

Sur les images, on entend les manifestants demander la démission de Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'innovation.  Selon des journalistes sur place, ils ont réussi à pénétrer dans la cour avant de repartirLes forces de l'ordre sont rapidement intervenues et le calme est revenu, a précisé la même source policière à franceinfo, en ajoutant que le rassemblement n'était pas déclaré.

Dans un communiqué diffusé mardi soir, la ministre de l'Enseignement supérieur "condamne fermement les violences et les dégradations qui ont eu lieu aujourd'hui". Frédérique Vidal pointe du doigt la "brève intrusion" dans la cour du ministère à Paris, "dont l'une des portes d'entrée a été enfoncée". Elle dénonce également "l'intrusion de manifestants dans un amphithéâtre de l'Université Lille II ayant entraîné l'annulation de la conférence que devait y tenir François Hollande". "Les appels à la violence et les menaces de mort adressés aux responsables des Crous qui se sont multipliés tout au long de la journée sont inadmissibles", continue la ministre. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.