Universités : étudiants étrangers, les frais qui divisent
"Bienvenue en France", c'est le nom du dispositif gouvernemental qui prévoit d'augmenter les frais d'inscription des étudiants non européens à la rentrée. Plusieurs universités, dont celle de Rennes (Ille-et-Vilaine), ont décidé de ne pas appliquer cette hausse.
Liliana Guevara est Salavdorienne. Étudiante en commerce international, elle est arrivée à l'université de Rennes (Ille-et-Vilaine) il y a trois ans. C'est en partie à cause du faible coût des études qu'elle a choisi la France, car ce sont ses parents qui financent sa formation. "Pour moi c'était super bien que l'on soit traité de façon égalitaire avec les Français", explique-t-elle.
Une mobilisation étudiante prévue le 22 janvier
Jusqu'à présent, étudiants français et étrangers payaient les mêmes frais d'inscription, de 170 € pour une licence à 380 € pour un doctorat. Des frais qui, à la rentrée prochaine, pourraient être multipliés par dix voire par quinze, selon les niveaux d'études. Les étudiants qui font déjà leurs études en France ne seraient pas concernés par cette hausse. Néanmoins beaucoup s'inquiètent comme Huaman Bazan, un jeune Argentin qui doit déjà travailler pour financer sa licence. En décembre, les présidents d'université ont demandé la suspension de la mesure d'augmentation tout en réclamant une concertation. Le gouvernement vient de mettre en place un groupe de travail qui rendra ses conclusions mi-février. La Fage, le principal syndicat étudiant, appelle à une mobilisation à Paris le 22 janvier.
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