Réforme de l'université : le blocage se poursuit à Toulouse, Rennes et Paris 8
Lundi, le blocage des universités a repris sur trois sites. Le site Censier de Paris 3 a de son côté été évacué.
La protestation de certains étudiants continue, mais concerne de moins en moins d'universités. A Toulouse, Rennes et Paris 8 Saint-Denis, le blocage a été reconduit lundi 30 avril, notamment afin de s'opposer à la réforme des universités. En revanche, les forces de l'ordre ont "évacué" le même jour le site Censier de Paris 3, dix jours après une opération similaire à Tolbiac, selon la préfecture de police.
Sur place, les policiers ont découvert "plusieurs centaines de bouteilles vides et du matériel destiné à confectionner des engins incendiaires, ainsi que des banderoles affichant des slogans habituellement utilisés par les Black blocs [groupes d'activistes d'ultra-gauche]", selon la préfecture de police.
Les bloqueurs "ne sont pas toujours des étudiants"
A Montpellier, la rentrée à l'université Paul-Valéry, après une semaine de vacances et plus de deux mois de contestation étudiante, s'est effectuée dans le calme lundi. Douze agents de sécurité surveillaient le site, dont un qui filtrait les étudiants et le personnel à l'entrée, vérifiant leurs cartes. En revanche, à l'université Grenoble Alpes (UGA), le Département licence sciences et technologies était à nouveau bloqué lundi par un groupe de 15 à 30 personnes. Il avait été évacué il y a une semaine par les forces de l'ordre.
Deux autres bâtiments réservés aux Sciences humaines et aux Arts, bloqués nuit et jour depuis le début du conflit, par une trentaine de personnes, ("pas toujours des étudiants", selon l'administration de l'UGA) l'étaient toujours lundi matin, de même qu'un amphi pour les langues vivantes.
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