À Nancy (Meurthe-et-Moselle), la faculté de Lettres est occupée depuis trois semaines. Occupée mais pas bloquée selon certains, les étudiants peuvent y entrer mais tous les cours sont annulés et les salles fermées. Le 22 mars, une AG a voté la décision. Les amphithéâtres restent vides, mais les enseignants qui soutiennent le mouvement proposent des cours alternatifs à l'extérieur.Des examens délocalisésLes étudiants anti-blocage se réfugient pour la plupart à la bibliothèque pour réviser. C'est l'un des seuls bâtiments encore accessibles. Pendant ce temps, les pro-blocage tentent de rallier à leur cause des lycéens directement concernés par la nouvelle réforme. Pour apaiser les tensions, le président de l'université de Lorraine à d'ores et déjà délocalisé les examens prévus dans d'autres facultés. Les bloqueurs craignent une possible intervention des forces de l'ordre.