Dégradations de Tolbiac : "C'est le résultat de la surdité du ministère"
La faculté parisienne de Tolbiac a été évacuée par les CRS ce vendredi 20 avril. Les dégradations du site à plusieurs centaines de milliers d'euros. Mais les manifestants et leurs soutiens rejettent la faute sur le gouvernement.
Après trois semaines d'occupation, la faculté parisienne de Tolbiac a été évacuée ce vendredi 20 avril par les CRS. Plus tard, en début d'après-midi, une assemblée générale s'est tenue devant Tolbiac pour décider de la suite de la mobilisation. Juliette fait partie des bloqueurs évacués. "La répression, ça va juste mobiliser davantage les étudiants et les étudiantes. On va aller aider les facs qui sont encore bloquées. On va aller aider Nanterre (Hauts-de-Seine). On va appeler tout le monde à continuer à se mobiliser. On va bloquer les centres. On va bloquer les partiels. Puisque, de toute façon, on la veut, cette abrogation de la loi", explique-t-elle.
"On demande un milliard d'euros pour l'enseignement supérieur"
Georges Haddad, le président de Paris-1, estime les dégradations du site à plusieurs centaines de milliers d'euros. "On demande un milliard d'euros pour l'enseignement supérieur, en plus par an. C'est de ça qu'on doit parler, et pas des dégradations de Tolbiac. L'occupation de Tolbiac, c'est le résultat de la surdité du ministère", argumente Anneliese Nef, enseignante en histoire à Paris-1.
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