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Nanterre : nouveaux tirs de mortiers d'artifice près du lycée Joliot-Curie mardi matin

Deux jeunes ont été interpellés par la police qui dispersait un groupe stationné en face du lycée. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des élèves à l'entrée du lycée Joliot-Curie à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 17 octobre 2022.  (BERTRAND GUAY / AFP)

De nouveaux affrontements, mardi 18 octobre, à proximité du lycée Joliot-Curie à Nanterre (Hauts-de-Seine). Des tirs de mortiers d'artifice ont émaillé la matinée près de l'école, lieu d'échauffourées depuis la semaine dernière entre lycéens, jeunes de l'extérieur et policiers, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Ces tirs dans plusieurs directions ont eu lieu peu après 10 heures, en réponse à deux interpellations de la police. Cette dernière dispersait un groupe de jeunes portant des capuches et habillés de noir stationnés en face du lycée, sur le parvis de l'hôtel de ville.

Des lycéens de cet établissement ont entamé le 10 octobre un mouvement de protestation contre la fin du dispositif d'aide aux devoirs, le cadre d'application du principe de laïcité, mais aussi en soutien à un enseignant et syndicaliste muté. 

"On a eu trop peur"

Jusque-là, la situation avait été calme, avec notamment une forte présence des médiateurs de la ville de Nanterre. Une lycéenne a dit à l'AFP être "choquée" : "C'est n'importe quoi, ils voulaient viser les flics mais ont tiré dans notre direction, on a eu trop peur avec mes amies".

"On a affaire à quelques ultras (...) qui provoquent les forces de l'ordre", estime Jean-Pierre Bellier, l'adjoint au maire de Nanterre chargé de l'Action éducative, sur place. "Celles-ci réagissent (...) avec mesure je trouve ce matin, en comparaison avec ce qu'on a vu d'autres fois".

En ce mardi de mobilisation sociale au niveau national, le mouvement de protestation lycéen de Joliot-Curie s'est étendu à d'autres établissements des Hauts-de-Seine. Une source policière a précisé à l'AFP qu'une dizaine de gardes à vue étaient en cours sur l'ensemble du département après des tentatives de blocage dans des villes comme Colombes, Villeneuve-la-Garenne ou Issy-les-Moulineaux.

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