Grève interprofessionnelle : 107 000 manifestants en France, annonce le ministère de l'Intérieur, près de 300 000 selon la CGT

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Des manifestants défilent à Paris à l'occasion de la grève interprofessionnelle organisée le 18 octobre 2022. (DELPHINE LEFEBVRE / HANS LUCAS / AFP)

Selon les chiffres du ministère, 13 000 manifestants ont défilé à Paris. Ils étaient 70 000 selon la CGT. 

Ce qu'il faut savoir

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La journée de grève interprofessionnelle "pour les salaires et la défense du droit de grève" de mardi 18 octobre a mobilisé 107 000 participants, dont 13 000 dans la capitale, selon le décompte du ministère de l'Intérieur. De son côté, la CGT évoque près de 300 000 participants, dont 70 000 à Paris. 

 "Retour progressif à la normale" mercredi. La SNCF Voyageurs l'a assuré à franceinfo mardi. Des perturbations seront encore possibles localement, comme sur certaines lignes du Transilien en Ile-de-France. Il faudra compter notamment sur un train sur deux sur le RER B au nord de la ligne, et deux trains sur trois sur le RER C et les Transilien J, L, N et P. Les lignes TGV nationales et internationales seront quasi normales. Les circulations des Intercités seront légèrement perturbées.

 Quelques tensions dans le cortège parisien. Des manifestants se sont accrochés avec les forces de l'ordre lors de la mobilisation intersyndicale à Paris, pour réclamer une hausse des salaires et s'opposer aux réquisitions de grévistes. Quelque 200 "blackblocks", dont une soixantaine d'ultras, se sont montrés en tête de cortège, a appris franceinfo mardi de source policière, qui a estimé toutefois que la manifestation se passait "bien" pour l'instant, malgré une vitrine d'agence bancaire qui a été brisée. 

 La mobilisation nationale de mardi ne sera pas isolée, affirme Philippe Martinez. Le secrétaire de la CGT a déclaré dans le cortège parisien qu'"il y aura des suites" après cette mobilisation interprofessionnelle lancée par plusieurs organisations syndicales. "On a dit qu'il fallait que ce soit un mouvement qui s'inscrive dans le temps parce que pour l'instant, il n'y a pas assez de réponses aux revendications", a-t-il affirmé. Certains secteurs pourraient s'acheminer vers des grèves reconductibles, comme les cheminots qui entendent profiter de la fenêtre ouverte jusqu'aux vacances de la Toussaint, vendredi soir.