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Manifestations contre les suppressions de postes annoncées dans l'Education

16.000 postes doivent être supprimés à la rentrée prochaine, alors même qu'il y aura 60.000 élèves de plus : c'est contre cette équation que parents, professeurs, lycéens et étudiants manifestaient aujourd'hui, à Paris et Toulouse notamment.
Article rédigé par franceinfo
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Actualisé à 17h30 avec le chiffre des manifestants

Des professeurs pas remplacés, des classes surchargées : voilà ce à quoi il faut s'attendre, dans les écoles, collèges, lycées et universités, à la rentrée prochaine. 16.000 postes seront supprimés à la rentrée 2011, alors que 60.000 élèves de plus sont attendus. Depuis 2007, 50.000 postes ont été supprimés (sur 850.000 enseignants environ).

“Refusons le budget de pénurie de l'Education nationale” proclamait la banderole, en tête de la manifestation parisienne. 2.600 personnes selon la police, 5.000 selon les syndicats, parents, enseignants, lycéens et étudiants ont marché cet après-midi entre le Luxembourg et le ministère de l'Education nationale.
_ Ils étaient entre 1.200 et 2.000, selon les sources, dans les rues de Toulouse ce matin. 1.000 à 2.000 à Lille, 900 à 1.000 à Lyon.

Au total, selon un décompte effectué par l'AFP, ce sont en France quelque 7.700 personnes, selon la police, 8.300 selon les syndicats, qui ont manifesté aujourd'hui.

Alors que les précédentes suppressions avaient principalement concerné des postes peu visibles (enseignants sur des missions particulières, année de formation des stagiaires, etc), celles de 2011 vont “toucher au noyau dur du système éducatif”, s'emporte Bernadette Groison, la secrétaire générale de la FSU - qui appelait à manifester aujourd'hui, aux côtés de 25 organisations. “Maintenant nous n'avons plus de marge (de manœuvre) à l'Education nationale.”

Il y aura, dit-elle, une grève avant le 12 février - date des prochaines vacances scolaires.

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