Loi Pécresse : 43 facs et quelques lycées perturbés

Les étudiants poursuivent leur mouvement contre la loi Précresse sur l'autonomie des universités. Pourtant la ministre ne se disait pas inquiète face à la mobilisation étudiante dans les colonnes du Parisien de ce dimanche. La décision a été prise hier soir par la coordination étudiante qui était réunie à Tours ce week-end.

D’abord les participants ont eu du mal à se rendre dans la préfecture d’Indre-et-Loire, en raison de la grève des transports. Les premières assemblées ont démarré en retard et se sont poursuivis tard dans la nuit. Fatigue ou preuve d’un débat sensible, les échanges ont été vifs et les journalistes pas toujours conviés à y assister.

Finalement la coordination étudiante a pris sa décision en fin d’après midi. Les étudiants sont prêts à défiler aux côtés des fonctionnaires demain, le 20 novembre, mais ils prévoient aussi une action le 22 novembre: une journée lycéenne et étudiante avec des manifestations dans toutes les villes de France. Enfin ils souhaitent aussi se mobiliser pour une opération interprofessionnelle le 27 novembre prochain.

Aujourd'hui, plusieurs lycées ont rejoint le mouvement. Quatre établissements de Caen et sa région ainsi que le lycée Fenelon de Lille, sont bloqués, au moins pour la journée. Selon le syndicat lycéen Fidl, 128
assemblées générales ont eu lieu ce lundi dans des lycées pour débattre de la loi sur l'autonomie des universités.

De son côté, la Conférence des présidents d’université appelle une nouvelle fois à la fin des blocages et à la reprise des cours dans une tribune dans le journal Les Echos d'aujourd'hui.