Les profs en grève contre les suppressions de postes
La raison de la colère des syndicats (Snes-FSU, CGT, FO et Sud), c'est en premier lieu le nombre de suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine : plus de 11.000 sur l'ensemble de l'Education nationale, dont 8.800 dans les collèges et les lycées. Et les syndicats craignent que 80.000 postes ne disparaissent d'ici 2012 dans l'Education nationale, ce qui “met en péril l'organisation des enseignements”, selon les syndicats.
En fait, la colère gronde depuis quelques jours, avec des mouvements de protestations en Région parisienne, dans l'Hérault, à Toulouse ou encore à Lille. Les syndicats tablent sur 30% de grévistes. C'est la proportion qu'ils ont atteint lors de leur dernier mouvement, le 24 janvier. Cette fois, ils espèrent que la défaite de leur ministre dimanche dernier à Périgueux le rendra plus souple.
La mobilisation est, comme d'habitude, différente selon le ministère de l'Education nationale (24% de grévistes) et selon les syndicats (55% selon le Snes-FSU).
Et demain, autre mouvement, dans les écoles cette fois. Une journée d'action sans grève pour protester contre les “mauvais choix ministériels”.
Grégoire Lecalot, avec agences
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