Les jeux vidéo créent-ils une génération "dématérialisée" ?
Nintendo DS, playstation, X Box, Wii : nos chères têtes blondes savent jouer presque dès leur plus jeune âge. Pierre par exemple, âgé de 10 ans, rencontré au salon Paris Games Week, le salon du jeu vidéo, devant Disney Universe qui met en scène les héros de Disney.
Avec son petit frère de huit ans, ils sont en train de découvrir ce nouveau jeu. En un instant, ils ont compris les règles, comment fonctionnent les manettes. "Quand j'ai école, je n'ai pas le droit de jouer, sinon un peu le matin et l'après-midi", confie Pierre.
Son père, Bruno renchérit : "Juste après avoir joué, il est dans un état d'excitation assez incroyable. Il a déjà cassé une console de jeu parce qu'il avait perdu. On les incite à faire autre chose, à s'ennuyer, c'est très bien de s'ennuyer !" .
Les psychologues sont partagés : certains pensent qu'il peut exister une forme d'addiction aux jeux vidéos, mais la plupart recommandent simplement aux parents de cadrer le temps passé à jouer et de s'y intéresser.
Car le jeu vidéo est aussi un outil de connaissance, "une ouverture sur le monde", dit avec ses mots à lui Adrian, 11 ans et fan de Naruto Shippuden, un jeu inspiré d'un manga. "Avec ma DS 3D, je peux jouer en réseau, c'est superbe ! Par exemple je joue au Japon, en Chine, ce sont eux qui ont le plus de jeux vidéo", s'enthousiasme Adrian.
Alors sommes nous face à une génération "dématérialisée" ?
Quand on voit Adrian rejoindre Pierre et Arnaud pour se plonger dans les aventures des personnages Disney, on est rassuré : le lien existe toujours, il se fait simplement autour d'un écran.
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