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Les instituteurs moins mobilisés que lors de la précédente grève

La grève des professeurs des écoles contre les modalités d'application de la réforme des rythmes scolaires a été suivie jeudi par 23% des instituteurs en France et 41% à Paris. La capitale, fer de lance du mouvement, s'est particulièrement mobilisée. Mais les chiffres restent décevants par rapport à l'impact de la dernière manifestation, le 12 février. 
Article rédigé par Lucas Roxo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Les instituteurs se sont mobilisés, ce jeudi, contre la réforme des rythmes scolaires de Vincent Peillon. Une mobilisation remarquée, mais légèrement moins importante que celle annoncée par le ministère de l'Education, qui prévoyait 25% des enseignants en grève au niveau national, et 50% à Paris. 

Dans la capitale, fer de lance du mouvement, la grève a tout de même été suivie à 41%, alors que dans le reste de la France, 23% des instituteurs se sont mobilisés. Des chiffres décevants par rapport à l'impact de la grève du 12 février, qui avait été suivie par 36,17% des instituteurs au niveau national et 62% à Paris. 

Une mobilisation moins suivie que le 12 février | Infographics Un mouvement national --------------------- Un peu partout en France, les instituteurs grévistes sont allés battre le pavé. Différents mouvements se sont superposés : des mouvements locaux à l'appel du syndicat majoritaire des enseignants du primaire SNUipp-FSU, dans 25 départements dont Paris, et des mouvements nationaux à l'appel de syndicats minoritaires, CGT, FO, Sud et Faen. [Les mots d'ordre diffèrent](http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/question-d-education/instits-le-grand-malaise-1212093-2013-11-13) : le premier demande une réécriture du décret sur les rythmes pour l'assouplir, les seconds son abrogation. A Paris, une manifestation avait lieu en début d'après-midi. Parmi les manifestants, Stéphanie, une enseignante à Athis-Mons dans l'Essonne et membre du collectif des Dindons, collectif formé il y a un an pour réclamer une refondation de l'école (au micro de Célia Quilleret). "*Pour nous, c'est un faux problème les rythmes scolaires. On pense que le nombre d'élèves par classe est un problème plus important à régler* ", affirme-t-elle.  Plusieurs manifestations avaient lieu aussi en province. A Marseille, il y a eu 2.000 manifestants selon le SNUipp-FSU sur place et 1.100 selon la police.  A Nice, 2.000 également selon les syndicats et 1.350 selon la police. A Lyon, 2.500 selon le SNUipp et 1.700 selon la préfecture. A Nantes, 300 selon la police et les organisateurs ou encore à Caen 150 selon la police. Plusieurs manifestations ont eu lieu en province | Infographics

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