A Toulouse (Haute-Garonne), Nancy (Meurthe-et-Moselle), Dijon (Côte-d'Or) ou encore à Lille (Nord), les étudiants ont manifesté pour dénoncer leurs conditions de vie difficiles. Vendredi 8 novembre à Lyon (Rhône), pour dénoncer sa précarité, l'un d'entre eux s'est aspergé d'essence devant le Crous (Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires) et a été très grièvement brûlé. Plusieurs centaines de jeunes sont venus manifester leur soutien au jeune homme, mardi 12 novembre.Des coûts qui augmententPour la petite amie du jeune militant, son acte est avant tout politique. Il avait perdu sa bourse en triplant sa deuxième année de licence. "On considère que c'est normal de galérer, que c'est normal de faire un repas par jour, que c'est normal d'avoir un appartement miteux", dénonce-t-elle. Selon une étude du syndicat étudiant Unef, le coût de la vie pour les étudiants a augmenté de 2,83% cette année, soit une hausse bien supérieure à celle de l'inflation. Le jeune étudiant qui s'est immolé est brûlé à 90% et se trouve entre la vie et la mort.