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Les 2/3 du décret sur le statut des enseignants-chercheurs retoqué

"On a très bien travaillé". Après plus de dix heures de négociations destinées à écrire un nouveau projet de décret sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs, la ministre de l'Enseignement supérieur semble satisfaite. Globalement, les syndicats aussi, même s’il reste encore une question à régler…
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Suite du conflit des enseignants-chercheurs avec des négociations marathon au ministère de l'enseignement supérieur. Hier soir, quatre syndicats, Sgen-CFDT, FO, Unsa Sup Recherche et les Autonomes, sont repartis vers minuit du bureau de la ministre Valérie Pécresse. Tous à l’exception du principal syndicat, le SNESUP, qui a refusé de s'asseoir à la table des négociations, estimant qu'une telle réunion ne permettrait pas de "trouver une solution à la crise globale des universités".

Le but de cette rencontre était de réécrire complètement le fameux projet de décret du gouvernement destiné à réformer le statut des enseignants-chercheurs. Un décret à l’origine du mouvement de contestation qui a poussé de nombreux enseignants dans la rue depuis cinq semaines.

"On a avancé sur toute une série de sujets", a déclaré la ministre à l’issue des négociations cette nuit. Parmi les " terrains d'entente ", elle a la modulation de service des enseignants-chercheurs (organisation de leur emploi du temps) et celle de leur évaluation.

Thierry Cadart (Sgen-CFDT) parle lui de " consensus " sur "la plupart des points" et dit espérer aboutir sur "la question difficile" des promotions qui sera abordée vendredi. "On aurait tous voulu conclure. Il reste un point de blocage ", a estimé pour sa part Yves Markowicz (Sup'Recherche Unsa), qui se félicite toutefois d'avoir "maintenant un texte fortement réécrit".

Cécile Mimaut, avec agences.

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