La suspension des messageries des ENT est nécessaire pour "regagner en sérénité", dit le principal syndicat des chefs d'établissements
"Il faut regagner en sérénité, rassurer les élèves, les personnels et les familles", dit vendredi 29 mars sur franceinfo Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, principal syndicat des chefs d'établissements. La ministre de l'Éducation nationale a fait savoir jeudi que les messageries de tous les espaces numériques de travail (ENT) étaient suspendues. Elles étaient la cible de menaces d'attentats depuis une semaine dans plusieurs dizaines d'établissements en France.
"C'est extrêmement anxiogène d'imaginer pouvoir recevoir un message de cette violence", poursuit Bruno Bobkiewicz, qui approuve donc la décision de la ministre de "suspendre dans un délai raisonnable" l'outil.
La cybersécurité des ENT mise en cause
D'après lui, cette suspension doit être "l'occasion de réinterroger" les outils numériques de l'Éducation nationale et de "trouver des solutions de sécurisation". Le nombre important de connexions sur la plateforme est "un problème majeur à l'Éducation nationale". "Comment sécuriser quand on a 12 millions d'usagers et un million de personnels qui se connectent ?", s'interroge le proviseur. "C'est un impératif sur lequel il faut avancer rapidement", insiste-t-il.
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