L'Education nationale teste les après-midi sportives
Si l'expérience aboutissait, ce serait une révolution culturelle dans les établissements scolaires français. Pour l'instant, il n'est pas encore question de celà, mais l'expérience annoncée ce matin sur France Info par le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, se déroule sur une grande échelle. Il s'agira de bouleverser le profil des emplois du temps dans une centaine de classes de collèges et de lycées en France, au moins un de chaque par académie.
Le principe ? Pratiquer ce qui se fait déjà depuis longtemps aux Etats-Unis et dans plusieurs pays européens, comme l'Allemagne ou l'Espagne : concentrer toutes les heures de cours sur les matinées, soit quatre à cinq heures de classe chaque matin du lundi au samedi, mais réserver les après-midi au sport détente, pour l'essentiel.
_ Il n'y a donc pas moins de cours, assure le ministère, mais ils sont répartis différemment et surtout plus concentrés.
La formule sera testée à partir de la rentrée de septembre sur la base du volontariat des principaux et proviseurs. Aucun établissement ne sera forcé à participer. En France, seule une classe testait déjà ce type d'emploi du temps depuis le mois de janvier : le lycée Jean Vilar, de Meaux, en Seine-et-Marne. Selon la direction de l'établissement et les professeurs, le bilan provisoire semble positif. En tout cas, les résultats scolaires des élèves sont stables. Certains élèves se seraient même amélioré, grâce à une meilleure concentration, due à des nuits plus réparatrices.
La conférence nationale sur les rythmes scolaires qui sera mise en place le mois prochain suivra de près les résultats. C'est elle qui sera aussi chargée de réfléchir à un éventuel raccourcissement des vacances d'été.
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